Cosmétiques naturels et cosmétiques bio : quelle différence ?

Qui n’est pas perdue entre bio, labellisé, organique, naturel, … et on en passe ! Il y a de quoi à en être découragé.e. Dans cet article, nous allons tenter d’y voir plus clair entre toutes ses appellations, et pour ne plus faire l’amalgame ! Naturel et bio ne vont pas forcément de paire, alors, pour ne plus se faire avoir, à suivre quelques informations et astuces.

Branche d'arganier - huile d'argan


Bio et naturel : définition 


Combien de fois avons-nous entendu (ou pensé ?) que le bio et le naturel c’était plus ou moins la même chose et que c’était aussi bon l’un que l’autre. Il est très facile de tomber dans le panneau et ne pas faire la différence quand on nous plaque un gros pourcentage sur un packaging tout vert. (Bonjour le greenwashing!)


Les différences sont nombreuses, mais avant de s’attaquer à la comparaison en détails des deux concepts. Posons une définition simple des deux termes : 


Naturel : qui est issue d’ingrédients d’origine végétale, minérale ou animale, ingrédient que l’on trouve dans la nature, souvent exprimé en pourcentage. 


Bio : abréviation du mot biologique, ingrédients issus de l’agriculture biologique, appellation soumise à une certification stricte et payante réalisée par un organisme indépendant. C'est-à-dire que l’ingrédient est issu d’une culture excluant les produits de synthèse (pesticides, médicaments, OGM, …)


Ainsi, un ingrédient d’origine biologique est forcément naturel, mais l’inverse n’est pas forcément le cas. 


Tout le monde ne peut pas être bio 


Dans chaque domaine, tel que l'alimentation, l'agriculture ou dans notre cas de la cosmétique, l’appellation bio se mérite ! Elle nécessite une labellisation.


Ces certifications sont réalisées par des organismes privés, et non-étatiques, qui sont des organisations à but lucratifs. Ils sont libres d’établir leurs propres règles, dans le respect des normes européennes. 


Pour obtenir un label, il est nécessaire de répondre à de nombreux critères, et d’avoir les moyens de payer cette certification, qui est souvent onéreuse. 

L’un des points à respecter : les ingrédients. 

Ils sont classés entre trois catégories, les ingrédients autorisés, interdits et tolérés. Pour ce dernier, cela peut être une substance autorisée seulement pour un pourcentage maximum dans la formule finale.


Chaque liste d'ingrédients autorisés ou non, sont propres à chaque label, tout comme la cotisation annuelle nécessaire pour la conserver. Il y en a des plus conciliants et tolérants que d’autres, il faut regarder de plus près leurs exigences. 


Un pourcentage plus ou moins grand, d’ingrédients d’origine est requis selon les organismes. 


Le second point à respecter : le respect de l’environnement

L’entreprise, se doit, en complément de ses ingrédients, être responsable dans sa production. Sera vérifié : le type d’énergie utilisée, ses packagings, sa gestion des déchets, le suremballage proscrit, etc … En revanche, ces points sont flexibles selon la taille de l’entreprise et les moyens dont elle dispose. 


Les deux sont complémentaires 

Bien que les organismes aient le libre-arbitre sur la délivrance de la certification et sur leurs exigences, quel que soit le label, du point de vue du consommateur, il certifie que : 

  • Il n’y a pas de produits interdits (se référer à sa charte) 
  • Il y a  une traçabilité très stricte des matières premières 
  • Un audit indépendant a été réalisé sur les laboratoires et les formules 
  • Les pourcentages d’origine naturelle et/ou biologique ont été calculés par l’organisme de certification

Feuilles naturelles

Le greenwashing existe aussi chez les “petites” marques 


Nous avons tendance à penser que le greenwashing est réservé aux grands groupes qui veulent redorer, enfin reverdir, leur image. Les jeunes marques surfent aussi sur la vague du responsable. Des erreurs sont faites tantôt par méconnaissance, tantôt par “oubli” volontaire.


Les petites marques utilisent, parfois, le mot bio à tort et à travers. Par exemple, l'appellation “shampoing solide bio” même en présence d’une labellisation, est interdit ! Pourquoi ? car pour utiliser cette formulation, il faudrait que 100% du produit soit bio, or, c’est quasiment impossible. 


Par exemple chez Orika, nous proposons un savon solide, certifié bio cosmos organic, nous l'appelons : “SAVON SOLIDE NATUREL à l'huile d'olive et argan BIO,  Certifié Bio COSMOS ORGANIC”. Le mot bio s’applique sur nos huiles et non sur l'entièreté du savon, malgré sa certification et sa teneur de 68,7% d'ingrédients d’origine biologique. Et ensuite est précisée la labellisation avec “certifié bio” qui est réglementaire. 


En clair, pour utiliser le mot bio, il faut avoir une certification reconnue et à moins que le produit soit 100% bio il faut utiliser la formulation “certifié bio”. 


Pourquoi les marques font-elles ça ? soit par méconnaissance, soit qu'elles n’ont pas de scrupule et n'ont pas peur des conséquences possibles en cas de contrôle ou de plainte de consommateurs. 




Tout comme pour le bio, certaines marques sont limites au niveau de la législation, pour ne pas dire dans l’illégalité. En l’absence de labellisation, c’est à la marque elle-même de calculer son taux de naturel, procédé assez complexe et non garantie par un audit. En clair, dans un premier temps, se fier aux labellisations est une source assez sure ! 


En espérant que vous y voyez plus clair ! Chez Orika, l’organisme bio COSMOS ORGANIC est passé par chez nous et a audité tous nos produits. Nos compositions sont transparentes et aussi clean que possible. 

Laisser un commentaire

Veuillez noter que les commentaires doivent être approuvés avant d'être publiés